A la fin du XIXe siècle, Edmund Husserl, docteur en mathématiques, se posait la question de l’origine de sa discipline. D’où vient que les hommes calculent, comptent ? Cetteinterrogation emmena le jeune scientifique vers des territoires imprévus : pour Husserl, compter ne voulait pas dire opérer un dénombrement d’unités successives, mais « voir »directement les nombres, comme des entités vivantes et familières. Husserl venait, en l’absence de toute formation philosophique, de réinventer l’ « idéalisme », une position traditionnelle en philosophie depuis les Grecs. A partir de cette découverte initiale, celui qui deviendra le leader de la « phénoménologie » s’emparera, avec la rigueur d’un scientifique universitaire et la profondeur de vue d’un mathématicien génial, de sujets aussi divers que la logique, la perception, la subjectivité, la psychologie, le progrès ou l’histoire. Pour autant, Husserl a-t-il réellement réussi à expliquer « d’où viennent les mathématiques » ? Rien n’est moins sûr.

Ces exposés ont pour but d'une part de rappeler l'origine de cette controverse sur la paternité de la théorie de la relativité restreinte et, d'autre part d'y mettre un terme définitif en se basant uniquement sur des faits historiques et non sur des interprétations comme cela trop souvent été fait jusqu'à présent. Il sera ainsi établi qu’Einstein est indiscutablement l'inventeur de la relativité restreinte, c’est-à-dire, celui qui a produit une synthèse nouvelle d’idées à partir d’une découverte, alors que Poincaré en est le véritable découvreur, dans le sens où il fut celui qui mit en évidence une loi préexistante dans la nature – le principe de relativité – et qui sut en tirer les conséquences permettant de construire une Mécanique Nouvelle : la théorie de la relativité. 


Objectif professionnel : étudier des modes de pensées et des comportements différents de ceux de sa culture pour s'adapter à un monde de travail différent de celui de son pays d'origine. 

Objectif opérationnel : faciliter l’intégration dans des entreprises étrangères pour le stage de s.8

Objectif de l'exercice : mettre en évidence des différences au sein de l'entreprise et émettre des hypothèses pour les expliquer par la culture de chaque pays. 

Déroulement  

Séance 1 : Après une introduction qui permettra de répondre à deux questions : qu’est-ce que la culture ? et qu’est-ce qu’une démarche interculturelle ? les étudiants devront se répartir des problématiques interculturelles que l’on rencontre en entreprise.

Travail intermédiaire : travail de recherche par groupes sur des problématiques de management interculturel. 

Séance 2 : travail finalisé : 

- réalisation d’une carte des différences culturelles par zones géographiques à emporter pour son stage en s.8.

- présentation de posters numériques ou de ppt par groupes sur les questions de management interculturel. Evaluation par l’enseignant et les autres étudiants.   


La demande sociale à l’endroit d’une ingénierie respectueuse de l’éthique ne cesse de croître au fur et à mesure que s’observent les effets du changement climatique, de l’effondrement de la biodiversité, ou à l’occasion de quelques spectaculaires catastrophes industrielles. L’enjeu de ces deux séances n’est pas de rendre les comportements des futurs ingénieurs « éthiques » - ce à quoi la théorie seule est impuissante -, mais de mieux cerner sur un plan conceptuel l’objet de l’éthique de l’ingénierie et de discuter des conflits qu’elle peut susciter en pratique. Cet objectif conduira d’abord à revenir sur la notion d’éthique, en passant en revue quelques-unes de ses multiples formulations. Il mènera ensuite à préciser en quoi l’activité de l’ingénieur, à la croisée de la science, de la technique, du management, de l’économie et de la vie sociale en général, est frontalement concernée par la question éthique à l’heure de l’anthropocène.

Durant cette matinée, Alex vous fera réfléchir sur les représentations et les stéréotypes, desquels découlent les inégalités, les discriminations et les violences. Tout cela via une approche sensible et interactive qui facilite les prises de conscience nécessaires au travail de déconstruction des préjugés qui influencent nos relations et nos comportements.

  • Module 1 : Atelier "Inventons nos Vies Bas Carbone"

Un atelier original pour connaître les ordres de grandeur essentiels et imaginer ensemble des actions nécessaires, possibles et désirables pour le climat. Nous devons réduire notre empreinte carbone à grande vitesse. Mais comment y arriver ? L’atelier Inventons nos vies bas carbone propose des réponses à partir d’un dispositif original, visuel, intuitif et low-tech. Ce temps fort en groupe nous amène à construire des solutions et des imaginaires positifs. Les cartes, intuitives et visuelles, permettent en peu de temps de découvrir les ordres de grandeur liés aux réalités du quotidien (alimentation, transport, logement…).

Il nous montre qu’on peut vivre mieux en répondant à l’urgence climatique. Il nous aide à comprendre pour agir efficacement et nous amène à changer de regard sur ce qui compte vraiment.

  • Module 2 : Fresque de la Biodiversité 

Inspirée de la Fresque du Climat, la Fresque de la Biodiversité est un atelier ludique et collaboratif sur l'aspect systémique de l'érosion de la biodiversité : ce qu’elle est, ce qu’elle permet et ce qui la dégrade. L’atelier se décompose en 4 parties : quiz des écosystèmes à partir d’exemples, partie réflexion avec des cartes (définition de la biodiversité, les services écosystémiques, l'impact des activités humaines, les 5 grandes pressions, les conséquences), partie créativité, debriefing de l’atelier et pistes d’actions.

Donald Trump, Boris Johnson, Marine Le Pen and many other populists around the world, historically both on the right and the left, attract support from millions of fervent supporters, supporters who seem to become more fervent the more absurd the pronouncements of their political heroes become.  There's a big overlap of conspiracy theories and populism.  Why?  Why does populism seem to come in waves?  Can it be explained as an outbreak of collective insanity?  Is there anything that can be done about it?

Dans ce cours d'éducation aux médias animé par Margaïd Quioc, journaliste, les élèves pourront notamment répondre aux questions suivantes: comment on s'informe? en quoi consiste le travail de journaliste? quelles sont les règles à respecter ? dans quelles conditions travaillent les journalistes? qu’est ce qui caractérise un contenu journalistique ? quelles sources pour s’informer ?


L'évaluation portera sur la production d'un contenu journalistique (vidéo, article, son...) sur un thème qui sera communiqué durant le cours. 

Dans cet atelier, nous aborderons tout d'abord quelques notions théoriques :

  • Histoire du graphisme, de la typographie et de l’image imprimée,
  • Notions de base de la composition, du cadrage, des règles typographiques, de la hiérarchie des informations, des couleurs,
  • Inscription de la communication visuelle dans un contexte culturel et historique, références, symbolisme.

Nous étudierons ensuite des affiches et visuels, contemporains et anciens, afin d’en comprendre la structure et la conception. Nous nous questionnerons sur les éventuels différents niveaux de lecture d’une affiche.

Enfin, nous mettrons en pratique les notions abordées par la création d’une affiche pour un événement, fictif ou réel, de façon individuelle ou en petit groupe. Nous procéderons par différentes étapes qui facilitent la réflexion et la création.

Nous vous encourageons à venir à cet atelier avec:

  • une idée de l'événement choisi,
  • votre ordinateur (nous utiliserons Canva ou photoshop / indesign)
  • du matériel d’écriture / dessin / collage, du papier calque.

La création sera l'objet de l'évaluation.